Photo : Murielle MANTRAN
Ce monument, intitulé « Monument de la flamme éternelle à l’esclave inconnu », a été inauguré le 28 mai 1994 pour commémorer le bicentenaire de la première abolition de l’esclavage en Guadeloupe, proclamée le 7 juin 1794. Ce titre rend hommage aux innombrables esclaves anonymes qui ont souffert et résisté dans l’ombre, leur mémoire éclairant encore aujourd’hui la quête universelle de liberté et de dignité.
L’œuvre se distingue par sa sculpture centrale : un tambour ka, symbole fort de la culture guadeloupéenne et de la résistance des esclaves. Le ka, instrument traditionnel utilisé dans les chants et danses des descendants d’esclaves, incarne à la fois la souffrance, la révolte et la résilience d’un peuple. À travers cette représentation, le monument associe la mémoire historique à une expression artistique profondément enracinée dans l’identité caribéenne. La flamme éternelle qui l’accompagne est un rappel constant des sacrifices faits pour la liberté.
Source : Murielle MANTRAN