Photo : Murielle MANTRAN
Le feu situé à Petit-Canal s’inscrit dans le réseau des 70 phares et feux construits dans l’archipel guadeloupéen à partir des années 1950, en complément des quatre grands phares de l’Ilet du Gosier, de Petit-Terre, de la Désirade et de Vieux-Fort. Témoignage d’une époque où la sécurité maritime était en plein développement, cette tour en béton armé illustre l’évolution des techniques de signalisation.
À son origine, le feu était alimenté au gaz, une technologie courante pour les installations isolées. En 1970, il fut intégré au réseau des feux à éclats électriques, marquant un tournant dans la modernisation de la signalisation maritime locale. Aujourd’hui, ce feu fonctionne grâce à des panneaux photovoltaïques, affirmant une transition vers des énergies renouvelables et une autonomie énergétique.
Ce feu demeure un repère essentiel pour les navigateurs et symbolise l’adaptation continue des infrastructures maritimes aux besoins modernes tout en préservant leur rôle patrimonial.
Source : Murielle MANTRAN