Dans les années 1920, la production sucrière en Guadeloupe était à son apogée, et le transport de la canne à sucre entre les champs, les habitations, les usines et les ports d’exportation était essentiel. Dans le nord de Grande-Terre, des trains à vapeur spécifiques, appelés souvent trains sucriers, étaient utilisés pour acheminer efficacement les charges lourdes.
Ces locomotives fonctionnaient à la vapeur, alimentées par du charbon ou parfois par de la bagasse, le résidu fibreux de la canne.
Les wagons étaient des plateformes ouvertes avec des parois métalliques ou en bois permettant de transporter de grandes quantités de cannes mais aussi ses produits transformés, le sucre et le rhum.
Ces wagons étaient souvent rudimentaires mais conçus pour maximiser la capacité.
Chaque train pouvait tirer entre 5 et 15 wagons, selon la charge et la puissance de la locomotive.
Les rails utilisés étaient à écartement étroit (600 mm environ), un standard pour les chemins de fer industriels de l’époque.
Les lignes reliaient principalement les champs de canne aux grandes usines sucrières comme, Beauport, ou encore les ports tel Beautiran pour l’exportation des produits transformés.
Sources : Erudit